Quand sa femme Alix lui a proposé d'aller seule chez ses parents lors des fêtes de fin d'année, afin de le laisser se consacrer à l'écriture de son roman, Gilles a approuvé l'idée. Mais il y a ce que l'on imagine, ce que l'on projette... et la réalité.

 

     Et ici les divergences sont doubles. D'une part, Alix ne se rend pas chez ses parents. Sous couvert de bienveillance à l'endroit de son mari, elle va en réalité rejoindre Nino, son amant. 

 

     Quant à Gilles, le silence et la solitude qui l'entourent, loin d'être propices à l'imagination, le plongent dans la déprime et l'angoisse de la page blanche. Tiraillé entre la nécessité d'écrire pour des motifs financiers mais aussi d'estime et de reconnaissance, et cette appréhension qui rend son imagination stérile, rien n'avance. L'écrivain se heurte à des écrits vains.

     Et c'est contre toute attente chez Alix que va naître cet irrépressible besoin d'écrire, chez Alix que les mots vont naître. Un besoin vital pour mettre à plat le trouble qui l'anime, pour se rapprocher de Gilles tout en étant dans les bras de Nino. Jamais elle n'a passé plus de deux jours auprès de son amant et cette semaine tous les deux sera donc une forme de test. Un test angoissant. Car le désir que cet amour soit un nouveau départ dans sa vie est à la hauteur de sa peur de se bercer d'illusions. Ces journées auprès de son amant seront-ellesun feu d'artifice ou un pétard mouillé?

     Tandis que Gilles essaye d'écrire une histoire d'amour, Alix en vit une. Mais rien n'est simple pour personne. Le désir affole les sens comme une boussole à l'approche d'un champ magnétique. Chacun perd le nord.

 

     Avec « L'unique objet de mon désir », Frédéric Teillard ne nous offre pas un énième roman sur l'adultère. Il aborde avec brio différents thèmes : la question de l'amour et de la volatilité des sentiments, une réflexion poussée sur les tourments que connaît tout écrivain face à la génèse d'un récit, maintenant le suspens jusqu'à la vertigineuse chute finale. Un roman à deux voix, celle d'Alix et de Gilles, au style efficace, à l'écriture fluide et sensuelle, qui attise le désir de le lire.

 

Extrait P. 155 : « Je veux conserver cette ferveur, cette fougue, cette tension, te dire je t'aime et non je t'aimerai. Je ne vise pas l'amour à l'horizon, Nino, je tire l'amour à bout-touchant. Je veux pousser un cri de joie, pas murmurer une promesse de bonheur. »

 

  L'unique objet de mon désir, de Frédéric Teillard, Editions Galaade, 15€.

 

Karine Fléjo  

Ben est militaire et souvent retenu à la caserne. Il se peut que plusieurs mois passe sans qu'il ne puisse venir me voir. Ça fait quelques semaines qu'il n'ait pas sorti de son campement il a demandé une permission qui lui est accordée. Il me téléphone pour m'annoncer la bonne nouvelle, je suis ravie.

La semaine prochaine je suis sur Charleroi me dit-il, ça te dit que je passe chez Lulu?

Oh oui que ça me dit!

La nuit avant le jour de son arrivée, impossible de trouver le sommeil, pas à cause de mon homme qui ronfle comme un tracteur mais par l'excitation de revoir Ben après tout ce temps.

Après une nuit très courte, je me réveille tot une boule au ventre. Je sais pourquoi il vien ce qu'il veut et pour être franche ça ne me derange pas au contraire je bous d'impatience.J'avale mon petit déjeuner, fouille ma garde-robe a la recherche de mes plus beaux sous-vêtement et me fais couler un bain. Histoire de passer le temps plus vite et surtout calmer mon excitation grandissante mais je me mets à imaginer mainte et mainte retrouvaille. L'effet n'est pas anodin sur moi et voilà que sous l eau ma main s'aventure entre mes jambes. Je ne voulais pas être toute exciter à son arrivée pour pas lui sauter dessus et me voilà seul dans mon bain à me caresser de plus belle.

Après tout, cela ne peut pas me faire de mal! Rire.

Après ce bref instant de plaisir je me mets en route, il est 9h30 du matin et Ben ne devrait pas arriver avant 13 h. Arrivée à destination, ma copine me demande pourquoi se sourire illuminer sur mon visage. Elle sait pertinent bien pourquoi je suis si rayonnante mais ça l'amuse de me titiller.

Je lui narre ma petite séance solitaire... Ses grands yeux verts pendus à mes lèvres je la vois se tortiller de gauche à droite sur sa chaise. Je sais pas pourquoi ni comment j'ai osé mais en la voyant dans un tel état je lui ai dit: J'ai très envie tu sais?

Non! Envie de quoi princesse?

De toi!

Elle sourit et dans un soupire "moi aussi"

Il n en fallait pas plus, mon pou s accélère, suit moi... Assise toute les deux elle m'embrasse en passant ses mains sur mon visage, mon cou, mon dos jusqu à mes reins. Des frissons parcourent mon corps de toute part. . . .Elle me dit "ôte le haut et allonges-toi sur le ventre, je m'exécute sans un mot."Elle assoit à Califourchon sur mes fesses et commence à me masser les épaules, se penche sur moi m'embrasse dans la nuque et continue ses caresses sur mes reins. Dans un geste lent elle me retourne caresse mes seins avec une sensualité que je ne lui connaissais pas elle leches ensuite avec une douceur la pointe de mes seins durcis par le désir, fait glisser ses mains sur mes hanches ce qui me fait sursauter prise d'une décharge entre les cuisses, elle rit de me voir ainsi et égare une main sous ma jupe.elle descent et remonte le bout d'un doigt sur mes lèvres s'attardant sur mon clitoris. Après quelques minutes de ses caresses je suis dans une semi-conscience, allonger seins nus et jupe relever quand on sonne à la porte. C'est lui "au secours"Il va dire quoi de me voir comme ça. Lucie se léve et va lui ouvrier la porte, j'entends la cle refermer la porte suivie de quelques chuchotements et d'éclats de rire. Je suis là ,presque incapable de bouger, j'essaye tant bien que mal de remettre la main sur mon débardeur quand il entra dans le salon.Il s'approche, m'embrasse avec un sourire immense, je me lève et il me repousse sur le fauteuil . Je suis surprise, Lucie s'installe dans mon dos, recommence à m'embrasser dans la nuque et Ben reste la ,à jouer le voyeur me regardant droit dans les yeux. La bosse de son pantalon est de plus en plus visible, Lucie glisse une main dans mon string, s'active sur mon clitoris mes hanches remuant dans tous les sens. Après s'être assuré que j'étais bien partante Ben a enlevé mon string ,découvrant mon sexe trempé il a mis son doigt à l'entrer de ma fente et l'a donné à Lucie qui lécha son doigt avec envie. C'était la première fois à trois et je ne m était jamais senti aussi bien.

il a déboutonné son pantalon qui tomba à ses pieds. Sans quitter la scène des yeux, il a sorti son sexe et a commencé à se caresser, ma bouche est venu remplacer sa main.Lucie continuait à me caresser, entrai et sortai lentement dans mon vagin. Ben sait retirer pour admirer le spectacle de mes hanches rythmer par la cadence de Lucie. Elle est passé devant moi, m'a lecher le sexe, Ben fessan de même avec elle. Au moment où elle allait jouir il nous a fait changer de place, je me suis retrouver les fesses en l'air, j'ai lecher le sexe de Lucie, je tournai de plus en plus autour de son clito elle se cambrait j'ai accéléré et dans un cri elle a joui dans ma bouche, c'était très excitant de la voir s'abandonner sous ma langue. Ben m'a alors pénétré avec une telle ardeur que j en étais toute secouer de spasmes, il a senti sa fin proche à insinuer deux doigts dans mon vagin me mastubant en même temps qu'il me pénétra. Il allait de plus en plus vite et a fini par jouir à grands jets sur mes fesses dans un râle qui fut couvert  par les cris de ma jouissance.

Nous sommes resté nus au lit toute la journée, la meilleure pour moi jusqu ici!

 

Grève surprise bien évidemment. Je sors de chez moi direction mon rendez-vous. Arriver à l'arrêt du bus, une foule de gens est la à attendre. Je me dis et merde fallait que sa tombe aujourd'hui.Je reste une dizaine de minutes à discuter avec une dame en espérant qu'un bus se decide à apparaitre mais malheureusement je me rends vite compte dont pour aujourd'hui s'est foutue.Je ne vais pas attendre toute la journée un bus qui n'arrivera jamais, je fais demi-tour et m'apprête à rentrer chez moi.Je traverse la chaussée la tête ailleurs et une voix criant mon nom me fait sursauter je me retourne et appercois une connaissance de longue date à qui j'ai fait un sale coup voila bientôt 3 ans. Je suis un peux surprise, je le trouve agréablement changer depuis tout ce temps.Quand j'ai fait sa connaissance il avait à peine 19 ans et sortait avec une de mes amie. Il avait un coté très enfantin qui ne plaisai pas du tout est une bouille de gamin.Aujourd'hui il a du poil au menton(Rire) et semble s être assagi. Il me demande ce que je fais dans cette région, je lui dis qu'on habite dans le coin maintenant et lui qu'il va bientôt travailler par ici et que c'est pour ça qu'il est la d ailleurs. On discute quelques minutes puis je lui donne mon numéro en disant de m'appeler quand il sera dans le coin pour qu on aille boire un verre en discuter du bon vieux temps et il me propose de faire ça maintenant!Je lui explique la grève de bus, qu'il faut que je rentre chez moi prévenir que je ne serrai pas présente à mon rendez-vous et généreusement il propose de m'y conduire. Je suis ravie de la proposition que j'accepte! Pendant le trajet il me raconte la rupture avec mon amie de l'époque ce qu'il avait fait ensuite et surtout ce qu'il était devenu. Une foi arrivée il me demande si ça ne me derange pas qu'il se promène dans le quartier en attendant la fin de mon rendez-vous comme ça après pourquoi ne pas aller boire ce verre et me ramener chez moi ensuite. Idée plutôt alechante je dois dire alors pourquoi pas, fessons cela!Finalement mon rendez-vous dur moins longtemps que prévu et une demi-heure plus tard je suis dehors. Je lui téléphone, le pauvre était à peine sortis des bouchons qu'il pouvait faire demi-tour. Lol. Il vient me récupérer sourire au lèvre et me dit alors on va le boire se verre? -bien sûr!On reprend la voiture en direction de chez moi et sur la route ont s'arrête dans un café ouvert que j'ai l'habitude de frequenter et qui est desert à 10h30 du matin, les vieux sont déjà passé les piliers de contoir cuve encore de la veille et les jeûnes sont en classe,la paix royal. Comme prévu pas un chat ont s'installe dans le fond, loin de la serveuse et de ses oreilles indiscrètes. La demoiselle apporte la commande et disparaît derrière son bar, nous voilà enfin tranquille pour discuter sans être interrompu.Ça fait plus d une heure qu'on est là, qu'on se rememord se qu'a été notre courte relation par amie interposer, je lui avoue qu'a l'époque je ne l'aimai pas beaucoup et que s'il n'avait pas été le copain d'une copine je ne lui aurais jamais adresser la parole. Il a l'air surpris de mon aveu et me demande pourquoi l'avais-je allumé durant toute une soirée pour finalement me retrouver au lit avec son amie? Je ne sais pas quoi lui répondre! Comment lui dire avec tact que sa copine et moi couchions ensemble bien avant leur rencontre et qu'a cette fameuse soirée je me suis servi de lui pour gagner un pari?Je me jette à l'eau et lui révèle la chose. Il le savait déjà! Il rigole et m'avou a son tour qu'à plusieurs reprises il nous avait vue elle et moi et qu'il ne voulait pas savoir pourquoi j'ai couché avec elle a cette soirée mais pourquoi je l'avais allumé! Je lui ai alors avoué pour le pari fait avec sa copine, le pari était parti d'une simple réflexion de sa part sur sa fidélité, j'avais alors parié que je pouvais en l'espace d'une soirée l'attirer dans mon lit et qu'a la dernière minute sa copine m'avait demandé de ne pas franchir le cap.Il a l'air amusé de mes aveux et me dit en rigolant j'aurais pu vous rejoindre au lit se jour la. . .J'éclate de rire et lui sort, t'aurait fait ça à l'époque je t en aurai surement mis une bonne là où je pense! Il me sourit... Et aujourd'hui? Tu ferrai quoi? Arrête tes conneries et ramène-moi! Tu esquives la question, ce n'est pas ton genre.(bah oui j'esquive normal! non?)je ne vais pas lui dire que bizarrement je le trouve beau et que je suis affamé comme une lionne. Rire.Je suis soudainement atteinte de sourdité partielle et rebondi sur autre chose. Au fait c'est quoi ton boulot?(Quel tarte j'aurais pu faire mieu. Lol) Je suis dans l'arme de terre, tu as déjà oublié?(Il me l'a dit ce matin. La honte!) Ah oui pardon.(je suis gêner du coup.) Je prétexte un repoudrage de nez et me rue vers les toilettes avant qu'il ne remarque ma gene. Maintenant que je suis là, autant en profiter pour faire la pause pipi et reprendre mes esprits. Ça fait deux heures que j'ai envie de lui et que je m'enflamme devant son corps!J'ouvre la porte. . . .Il est là. L'étonnement a dû se lire sur mon visage mais lorsqu il a refermé la porte je l'ai laissez m'approcher et m'embrasser sans rien dire. La chaleur de l'instant etait intense j'ai laisse une main s'egarer sur son bas-ventre tandis que l'autre déboutonne son pantalon qui tombe à terre rapidement.Il m'embrasse la nuque et me deshabille en même temps. . . .je presse ma poitrine contre lui ca l'excite encore plus de sentir mes tétons durcis contre son torse et moi aussi, je fremis ma respiration s accelere. Ses mains longent mon dos, arrivent dans le creux de mes reins j'ai des frissons qui me parcourt tout le corps. Il frôle ma culotte et immise un doigt, un petit cri non réprimé témoigne de mon excitation grandissante. Ses doigts s'infiltrent davantage, je me raidis...ils continuent leur progression, ma main s'empare de son sexe tendu, l'excitation est intense. Ses doigts continuent, vont et vienne tous mes sens se mélangent...c'est l'extase je n'ai qu'une envie me laissait conduire au plaisir là, dans les vulgaires chiotte d'un café.Nul doute que j'aime ce qu'il me fait, je m'agite d'avant en arrière chaque va et vient de ses doigts m électrise. Je sens le témoin de mon plaisir qui s'écoule le long des mes jambes ,je ne suis plus qu'un pantin sous ses doigts sa langue et son sexe..Il m'attrape une jambe, la soulève et me pénètre de son sexe gonflé de plaisir. Mon corps n'est plus que décharge de plaisir, soudain, une explosion s'empare de mon corps et mon esprit défaille, la jouissance me parcourt de la tête aux pieds... Le plaisir extrême m'envahit au moment même ou il jouit dans un gémissement sans nom! Depuis toutes les occasions que nous avons ne sont que plaisir et volupté.